20Août
Être proche aidant
Avec le diagnostic, le ciel nous est tombé sur la tête. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Encore en état de choc, il a fallu se mettre rapidement en action et orchestrer les multiples rendez-vous, chirurgie, traitements et diverses médications qui maintenaient l’espoir possible. Pas vraiment le temps d’entendre ma fatigue, car il fallait recueillir les informations, transmettre l’état de la situation aux uns et aux autres, assumer les détails du quotidien, maintenir le moral des troupes, mais surtout, garder pour toi le meilleur de moi dans la présence, la disponibilité, la compréhension, l’amour. Chaque semaine apportait avec elle une nouvelle perte de capacité, d’autonomie, de lucidité, vécues tour à tour avec irritation, colère et tristesse pour finalement s’y adapter. La réalité a finalement confronté l’espoir et après des montagnes russes, il s’est effrité. Le pronostic est tombé et nous aussi : quelques mois,